L'eau de Gryon


SERVICE  DES  EAUX

Vous trouverez ci-après une présentation détaillée du service des eaux potables de Gryon. Nous publions également le résumé annuel du service et les informations sur la caractéristiques des eaux ICI.

INTRODUCTION

Depuis des millions d'années, l'homme rechercha le contact et la présence de l'eau, cette denrée indispensable à la vie, à sa vie.

Si, au début, l'eau était utilisée de manière rudimentaire, vint ensuite le besoin de la domestiquer pour faciliter le quotidien de tous. Nombreuses sont les entreprises mises en oeuvre à cet effet, mais seuls les problèmes d'adduction et d'alimentation relatifs à la Commune de Gryon seront abordés dans cette présentation.

 

TERRITOIRE

Moyenne Commune vaudoise adossée sur les contreforts des Préalpes, Gryon est limitée naturellement par les rivières de la Gryonne au nord et par l'Avançon d'Anzeindaz au sud. Elle a une superficie totale de 1521 ha dont plus de la moitié, soit 864 ha, appartiennent à la Commune.

Le point le plus bas se trouve à la Peuffeyre, à l'altitude de 680 mètres, alors que le point le plus élevé se situe à 2262 mètres, dans le massif des Diablerets. La zone urbanisée est, quant à elle, comprise entre 1000 et 1580 mètres.

La population résidente de la commune est d'environ 1'300 habitants alors que les résidences secondaires représentent environ 6'500 personnes.

 

HISTORIQUE

Avant 1910, l'alimentation du village était assurée par les eaux des Frassettes, via un petit réservoir qui se trouve toujours dessous le chalet de Feu Marius Anex. Seuls les bassins publics étaient alimentés et ces eaux descendaient jusqu'aux Dévens, sur la Commune de Bex, par une conduite en bois.

Rabou était desservi séparément par la source qui se trouve à proximité du chalet de M. Van Gijn, à l'amont du chalet Bonna.

Le premier réservoir, d'une capacité de 300 m3, fut construit en 1910 à proximité de la ferme des Mélèzes, sur les terrains Amiguet à Plan Sépey. Il était alimenté par les eaux captées dans le secteur des Frasses, eaux qui sont aujourd'hui abandonnées alors que le réservoir est toujours en activité.

Entre 1950 et 1953, captage des eaux dites de Taveyanne, soit Le Praz, La Place et la Petite Place. La conduite d'alimentation est également réalisée jusqu'au réservoir des Mélèzes.

Afin d'améliorer la régulation et la gestion du réseau qui prend de l'importance pour répondre à la forte progression des constructions, deux réservoirs de 100 m3 sont construits en 1961 Aux Frassettes et Aux Maraîches I. En 1963 et 1964, les captages du Tzy De Ny et de la Joux des Gards sont réalisés et raccordés à la conduite de Taveyanne.

En 1970, avec la légalisation de la zone à construire de l'Alpe des Chaux, les sources de Matélon, sur commune de Bex, sont captées et raccordées au réseau général au Pont des Pars. Ces travaux ont été partiellement financés par la SI Alpe des Chaux SA.

De plus, il devient urgent d'améliorer la régulation et l'accumulation d'eau en tête des réseaux, tant en amont de l'Alpe des Chaux que pour la Barboleuse et Gryon..

De 1975 à nos jours, notre service des eaux a été contraint de se développer et d'intensifier tant ses structures, par l'engagement d'un technicien et d'un fontainier, que ses infrastructures avec la réalisation de nombreux et importants ouvrages, à savoir:

 1975
 Réservoir de 1'000 m3 pour un coût de fr. 402'000.-, soit deux cuves circulaires en béton armé enterrées, de 500 m3 chacune avec une chambre des vannes
 1975
 Réservoir de 1'000 m3 pour un montant de fr. 367'000.-, soit deux cuves circulaires en béton armé enterrées, de 500 m3 chacune avec une chambre des vannes
 1989
 Réservoir de 400 m3 à Sergnièle pour un coût de fr. 637'000.-, comprenant deux cuves octogonales en béton armé de 200 m3 chacune avec une chambre des vannes et une galerie d'accès
 1995
 Réservoir de 1'000 m3 des Maraîches II pour un montant de fr. 1'150'000.-, soit deux cuves carrées en béton armé enterrées de 500 m3 chacune avec une chambre des vannes et une galerie d'accès
 1995
 Gestion informatique et de télécommande avec un PC avec ordinateur au bâtiment communal, tableaux de mesure et de commande au local du feu, à Plan-Métroz, aux MaraÎches I, aux Frasses, à Sergnièle, aux Frassettes et à Sodoleuvre, commande de toutes les vannes incendie, commande et contrôle des stations de pompages de Sodoleuvre, Maraîches I et II et des Frassettes, ceci pour un montant total de fr. 220'000.-, y compris les équipements électroniques et électromécaniques sur tous les sites
 2000
 Raccordement du réservoir des Mélèzes au système informatique avec contrôle des échanges entre les réseaux de Bex et Gryon, commandes des vannes incendie, etc....
 2002
 Extension des Chaux, soit conduite de refoulement depuis Plan-Métroz avec installation de deux pompes avec Hydrovar, conduite pour la défense incendie et conduite pour l'alimentation, le tout avec contrôle informatique, ceci pour un coût total de fr. 230'000.-.

QUELQUES CHIFFRES

Le point le plus élevé de notre réseau est le captage des Chaux, à l'altitude de 1805 mètres, alors que la station d'épuration du Chépy, à l'altitude de 860 mètres, en est le point le moins élevé.

 134
 bornes-hydrantes nous permettent d'assurer la défense incendie
 7
 réservoirs d'une capacité totale de 3'900 m3, incluse une réserve incendie de 1'000 m3
 5
 installations de pompage
 10
 chambres de réduction de pression
 11
 captages pour un débit d'étiage total d'environ 1'200 litres / minute
 1
 possibilité de soutirage sur le réseau de la Commune de Bex, au réservoir de Plan Sépey pour 1/20ème du débit d'étiage des sources de la Benjamine
 49.4
 kilomètres de canalisations, y compris les adductions des Chaux, Taveyanne et de Frience

ETAT SANITAIRE ET CHIMIE DES EAUX

Afin de garantir une hygiène absolue de nos eaux d'alimentation et répondre aux exigences réglementaires, des prélèvements sont effectués à intervalles réguliers et sont analysés par le laboratoire cantonal pour en contrôler la bactériologie. L'eau de consommation de Gryon est totalement naturelle et ne nécessite aucun traitement. C'est l'eau la plus douce du canton de Vaud et les moyens de détartrage ne sont pas nécessaires.

Les caractéristiques de nos eaux sont les suivantes:

 CARACTERISTIQUES

 CHIMIE

Température:
pH:
Conductibilité à 20°:
Turbidité, mg Si 02/1:
Dureté totale, °F:
Dureté Carbonatée, °F:
Dureté noncarbonatée, °F:
 
 env. 4°
8,0
200
1,0
11,4
10.4
1,0
 
Oxydabilité, mg Kmn 04/1:
Ammoniaque, mg NH 4/1:
Nitrites, mg N 02/1:
Nitrates, mg N 03/1:
Chlorures, mg Cl/1:
Orthophosphates, mg Po 4/1:
Sodium, mg Na/1:
 
 1,9
0
0
2,45
0,5
0
1,8

 

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